Sacha raconte : « On a péché des moules »

Cet été, en Vendée, nous sommes allés entre garçons (mon cousin, mon parrain, mon papy et mon papa) à la découverte de la pêche aux moules.

Je me suis levé à 4h45 parce que nous devions embarquer à 5h30. Arrivés au port, nous sommes d’abord montés sur une barque et nous avons été soulevés par une grue pour accéder au chaland.

Une fois sur le bateau, Manu, le « Capitaine » nous a montré le poste de commande où il y avait le sonar, la boite à vitesse et la barre. Puis, nous sommes partis en mer jusqu’à la « culture ». Là-bas, les marins ont soulevé des cordes retenues par des bouées où des « bébés » moules étaient accrochés. Ils les ont récupérées et mises dans des caisses.

Après, on a confectionné des « boudins » de moules à l’aide de filets. Ça ressemblait à des saucissons 😂 Ces boudins sont entourés autour de pieux pendant un an pour que les moules puissent grandir et être recueillies « adultes ». C’est ce qu’a fait Manu à l’aide d’une machine.

Toutes les moules « adultes » récoltées sont passées dans une autre machine qui les nettoie et les dépose sur un tapis roulant. Autour de ce tapis, j’ai aidé à trier les moules et enlever tout le reste (crabes, mollusques, oursins) ainsi que les moules malades.

Et une fois toutes les moules retirées des pieux, Jean-Nöel a plongé pour entourer les nouveaux boudins.

Nous avons en tout péché 4,5 tonnes de moules 😱

De retour sur la terre ferme, nous avons accompagné toute l’équipe à l’atelier. Il y avait une plus grosse machine qui permettait de retrier et nettoyer une dernière fois les coquillages. A la sortie de cette machine, Gaileur mettait les moules directement en sac pour être vendues.

Cette matinée était très intéressante. J’ai appris plein de choses et souhaiterais bien y retourner pour en apprendre encore plus ! J’ai également bien rigolé parce que Papy mangeait sans arrêt des moules crues.